• parution du jour

    Parution du jour

    Si comme moi vous avez du mal à vous y retrouver parmi toutes ces maisons d'éditions, voulez faire des découvertes ou que vous ne vous souvenez pas des dates de parution voici mon rendez-vous dans lequel je vous parle des parution du jour qui me font envie, si vous avez d'autres titres de livre à me conseiller, n'hésitez pas ça me fera plaisir :) 

     

    Aux abords de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, alors que le soleil n'a pas commencé à pointer, les pompiers se démènent pour étouffer les flammes qui ravagent une dizaine de voitures. Ce qu'ils ne savent pas encore, c'est que dans le coffre de l'une d'elles, un cadavre carbonisé les attend...

    Lola Rivière et Zoé Dechaume, conduites dans les environs par les hasards d'une autre enquête, arrivent sur place les premières. Déterminées à résoudre cette affaire, les deux jeunes femmes vont rapidement s'apercevoir que l'aéroport est une zone qui cristallise de nombreuses tensions. Conflits entre taxis et VTC clandestins, militants installés à proximité des pistes pour s'opposer au projet du nouveau terminal, et luttes politico-économiques autour de la pollution atmosphérique générée par l'aéronautique, les enjeux sont nombreux et les fils à démêler ne manquent pas pour atteindre la vérité...

     

    Dans un royaume où règne une division stricte et inégalitaire de la population en castes de couleurs, le jeune Aequo, teinturier de la Nuance Jaune, s'apprête à reprendre la prestigieuse teinturerie familiale. Mais après un dramatique accident, le pire se produit : le jeune homme devient achromate et perd la vision des couleurs. À travers ce nouveau regard, il va découvrir son monde autrement... et se retrouve bien malgré lui entraîné dans un complot au sommet de l'État.

     

    Mauvaises herbes (LITTERATURE) par [Dima Abdallah]

    Dehors, le bruit des tirs s’intensifie. Rassemblés dans la cour de l’école, les élèves attendent en larmes l’arrivée de leurs parents. La jeune narratrice de ce saisissant premier chapitre ne pleure pas, elle se réjouit de retrouver avant l’heure « son géant ». La main accrochée à l’un de ses grands doigts, elle est certaine de traverser sans crainte le chaos.

    Ne pas se plaindre, cacher sa peur, se taire, quitter à la hâte un appartement pour un autre tout aussi provisoire, l’enfant née à Beyrouth pendant la guerre civile s’y est tôt habituée.

    Son père, dont la voix alterne avec la sienne, sait combien, dans cette ville détruite, son pouvoir n’a rien de démesuré. Même s’il essaie de donner le change avec ses blagues et des paradis de verdure tant bien que mal réinventés à chaque déménagement, cet intellectuel – qui a le tort de n’être d’aucune faction ni d’aucun parti – n’a à offrir que son angoisse, sa lucidité et son silence.

    L’année des douze ans de sa fille, la famille s’exile sans lui à Paris. Collégienne brillante, jeune femme en rupture de ban, mère à son tour, elle non plus ne se sentira jamais d’aucun groupe, et continuera de se réfugier auprès des arbres, des fleurs et de ses chères adventices, ces mauvaises herbes qu’elle se garde bien d’arracher.

    De sa bataille permanente avec la mémoire d’une enfance en ruine, l’auteure de ce beau premier roman rend un compte précis et bouleversant. Ici, la tendresse dit son nom dans une main que l’on serre ou dans un effluve de jasmin, comme autant de petites victoires quotidiennes sur un corps colonisé par le passé.

     

    Une autre vie que la mienne…

    « Je n’essayais pas de devenir Jude. Pas exactement. Mais je voulais disparaître, et elle avait laissé une place. »

    Elevée au coeur de la Pennsylvanie rurale, Cindy, une jeune gamine livrée à elle-même, ne sait rien du rêve américain. Lorsqu’une belle adolescente surnommée Marilou disparaît, Cindy va peu à peu se rapprocher de la mère de celle-ci, Bernadette, folle de douleur. Si elle y voit l’occasion d’échapper à la médiocrité de son existence, peu à peu l’impensable va se produire : Bernadette va réellement prendre Cindy pour sa fille. A quel prix cette illusion fragile peut-elle tenir?

    Intrigant, dérangeant, Marilou est partout est le roman d’une revanche impossible sur le réel, d’une adolescence réinventée, qui rappelle Virgin Suicides et les romans de Laura Kasischke .

    « J’avais envie que tous les cœurs cachés me cherchent, moi. J’avais envie de briller dans le vaste horizon des disparus, parce que les disparus occupaient tout le ciel, toute l’atmosphère. »

     

    Molly participe à des fouilles dans une ancienne station-service. Elle déterre un jour des objets dont la nature perturbe sa conception de l’univers logique, comme cette Bible où Dieu est désigné par le pronom « elle ». Chez elle, Molly doit affronter une situation tout aussi perturbante : son mari a dû se rendre à l’étranger pour donner un concert, la laissant seule avec leurs deux enfants en bas âge. Mais voilà qu’un soir elle entend des bruits de pas dans le salon…

    Un intrus surgit alors dans sa vie, un intrus très particulier, puisqu’il s’agit… d’elle-même ! Une Molly identique, à une différence près : cette Molly-là a perdu ses deux enfants après un attentat sur son lieu de travail. Débordée par son rôle de mère, Molly se retrouve confrontée à une femme qui veut récupérer à tout prix ses enfants. Les deux Molly sont-elles les deux facettes d’une même femme au bord de l’effondrement, ou la trame de l’univers s’est-elle vraiment déchirée ? Deux mères presque semblables peuvent-elles cohabiter…

    Avec ce roman palpitant, Helen Phillips réussit un tour de force : traiter le lien maternel dans ce qu’il a de plus concret tout en créant un climat haletant, ponctué de rebondissements aussi ingénieux que troublants.

     

    1901. Afrique du Sud. Une guerre sans merci oppose l'armée britannique et les premiers colons. Sarah van der Watt et son fils sont emmenés de force dans un camp de détention. La dernière chose que voit Sarah, tandis que les soldats anglais mettent le feu à leur ferme, est sa précieuse bibliothèque réduite en cendres. À leur arrivée au camp, le commandant se veut rassurant. C'est pour leur sécurité que les habitants ont été regroupés, on leur assure que " tout ira bien ". Dans les faits, c'est la naissance du premier camp de concentration de l'histoire...

    2010. Willem, 16 ans, ne veut qu'une chose dans la vie, rester seul avec ses livres et son chien, et demande qu'on lui fiche la paix. Inquiets pour lui, sa mère et son beau-père l'envoient au camp " Aube Nouvelle ", où on accueille des garçons pour en faire des hommes. Virils. Ici, lui assure-t-on, " tout ira bien ".

    Ce qui lie ces deux drames ? Il faudra se plonger dans ces pages bouleversantes, vibrantes de colère et d'espoir, pour le découvrir.

     

    Père de cinq enfants, la vie de famille d'Alexandre Lacroix prend au fil des chapitres l'allure d'une épopée, semée d'épreuves et de vertiges.

    " La paternité est la grande affaire de ma vie adulte. Elle a occupé une large partie de mon temps. Mon premier enfant est né quand j'avais vingt-cinq ans ; mon cinquième quand j'en avais quarante-deux. Quatre garçons, une fille. De deux mères différentes.

    J'ai attendu que le cycle des naissances s'achève pour raconter cette expérience. J'en ressentais le désir depuis longtemps. Les romanciers, les intellectuels, s'ils évoquent souvent leurs pères, restent très discrets sur leur propre paternité. En un sens, je les comprends. Écrire sur ses enfants, c'est prendre le risque de la partialité. Et puis, comment alimenter le romanesque avec des petits pots ?

    À mesure que j'avançais dans l'écriture, j'ai pourtant eu la sensation de relater une épopée. Dans les romans de chevalerie, il y a des duels, des moments lumineux et violents où l'on joue sa peau – comme lors d'un accouchement. Il y a des épreuves aussi – et s'occuper de ses enfants, c'est en affronter sans cesse. Il faut écarter les dangers autour d'eux, en traçant une route.

    Si la filiation est une expérience épique, c'est encore qu'elle nous confronte à notre propre mort. Nos enfants sont ce que nous laissons sur Terre après nous. Dans la logique des choses, ils se trouveront réunis autour de notre cercueil. Mais cela n'a rien de triste. À mesure que nous vieillissons, nous transférons sur eux notre amour de la vie. " A. L.

     

    Une belle complicité féminine et intergénérationnelle face au deuil.

    Une échappée savoureuse racontée à deux voix entre Normandie et Bretagne.

    Un roman plein de charme et de profondeur !

    La vie, envers et contre tout... Pour Camille, adorable vieille dame, qui enterre le cœur en berne son fils à Trouville. Pour son ex-belle-fille, Isabelle, la quarantaine pleine de charme, qui la rejoint en ce moment de recueillement. Toutes deux sont à la croisée des chemins : la première veut retrouver sa Bretagne natale ; la seconde vient de quitter son cabinet d'avocats après une sévère dépression. Au-delà de l'épreuve qui les réunit, leur évidente complicité resurgit. Comme ce vieux projet... Ce voyage à deux, avec étapes gourmandes, où chacune montrerait à l'autre les beautés méconnues de son terroir : Normandie versus Bretagne. Voici donc Camille et Isabelle qui s'embarquent sur les routes, complices malgré les différences, le temps d'une parenthèse à la fois itinérante et introspective.

    Prêtes, surtout, à cueillir les imprévus de leur périple et à redonner un peu de couleur à leurs vies suspendues...

     

    Hollywood, 1953. L'industrie cinématographique est un gâteau fourré à l'arsenic que se disputent la mafia, l'armée et les ligues de vertu catholiques. Dans ce marécage moral et politique, ne survivent que les âmes prêtes à tout. Le producteur raté Larkin Moffat est de ceux-là. Abonné aux tournages de séries B, il fait vivoter les crève-la-faim du cinéma et enrage contre ce système qui l'exclue. Jusqu'au jour où il se voit proposer la chance de sa vie. Dans cette combine dangereuse vont graviter autour de lui le major Buckman, parieur et coureur invétéré, le très ambivalent père Santino Starace, l'impresario et proxénète Johnny Stompanato. Tous vont croiser leurs destins, multiplier les manœuvres et les crimes dans ce grand cirque du cinéma américain. Alors que défilent les Errol Flynn, Clark Gable, Hedy Lamarr et autres Frank Sinatra, ce petit monde sans scrupule va s'adonner à ce qu'il sait faire de mieux : manipuler les masses et veiller à son profit.

     

    En ce printemps 1633, la ville de Schirmeck est le théâtre d’étonnantes manifestations : un enfant perd l’usage de la parole, une femme accouche d’une pierre, des moutons meurent étrangement lapidés…Sur fond de guerre de Trente Ans, de rumeurs villageoises, de haines accumulées sur plusieurs générations, le procureur Gail se rend dans la vallée vosgienne et mène le procès de Barbara, que les habitants accusent de sorcellerie. Mais la mécanique bien huilée de la machine judiciaire s’enraye, forçant le procureur Gail à remettre toute l’enquête en question. Il patine et change de cap, se laisse emporter par la colère, erre de certitudes en doutes. Dans ce premier roman, Alexis Metzinger nous plonge dans la tête d’un chasseur de sorcières du XVIIe siècle : petit à petit, nous nous retrouvons à penser comme lui. Nous nous perdons entre la rumeur et la vérité, l’humour et l’effroi, le réel et le fantastique, l’histoire et la littérature.

     

    Roman choral puissant et envoûtant, Glory met en scène les retombées d'une terrible agression dans une petite ville du Texas et donne la parole à celles que l'on n'a pas l'habitude d'entendre.

    14 février 1976, jour de la Saint-Valentin. Dans la ville pétrolière d'Odessa, à l'ouest du Texas, Gloria Ramirez, quatorze ans, apparaît sur le pas de la porte de Mary Rose Whitehead.

    L'adolescente vient d'échapper de justesse à un crime brutal. Dans la petite ville, c'est dans les bars et dans les églises que l'on juge d'un crime avant qu'il ne soit porté devant un tribunal. Et quand la justice se dérobe, une des habitantes va prendre les choses en main, peu importe les conséquences.

    Elizabeth Wetmore n'hésite pas à sonder les tréfonds de l'âme humaine et livre un roman dur et âpre à la beauté mordante.

     

    Après "Et mes yeux se sont fermés" et "POV", le nouveau roman magistral de Patrick Bard sur une adolescente prête au plus inimaginable des mensonges pour ne pas être séparée de son jeune frère.

    Pendant des mois, Mona s'est efforcée d'être invisible aux yeux de tous, de s'effacer. Mais le jour où son petit frère a été pris d'une forte fièvre, elle a dû le conduire en urgence à l'hôpital. Sans cela, cette histoire aurait pu ne jamais commencer. Mona n'aurait pas grillé ce stop, les gendarmes ne l'auraient pas arrêtée. Quand ils ont découvert une fille un peu trop jeune au volant, ils ne savaient rien encore du secret de Mona.

     

    Regardez autour de vous. Qui détient le plus de pouvoir dans la pièce ? Est-ce celui qui parle le plus fort ou celui qui a le plus d'argent ?

    Ou peut-être est-ce quelqu'un comme Christine Butcher : une figure douce et invisible, un témoin silencieux lorsque les informations sont partagées et les secrets murmurés.

    Quelqu'un qui, tranquillement, parfois même sans le vouloir, accumule des connaissances sur ceux qu'elle est venue servir –; ceux qui ne vont pas faire attention à elle.

    Mais lorsque quelqu'un comme Christine Butcher est poussé à bout, elle pourrait bien devenir la personne la plus dangereuse et la plus puissante de la pièce...

     

    Une fête d'anniversaire.

    Une forêt enfouie sous la neige.

    Quinze jeunes coupés du monde.

    Marc Torres, écrivain à succès, vit seul avec son fils dans un immense domaine isolé dans les bois.

    Alexandre a été très perturbé par le décès de sa mère, cinq ans plus tôt. Plongé dans son travail pour tenter d'oublier la douleur du deuil, Marc ne l'a pas soutenu comme il l'aurait dû.

    Lorsque son fils lui demande l'autorisation d'inviter des amis chez eux pour son dix-huitième anniversaire, Marc ne peut refuser, même s'il craint les débordements des jeunes.

    Pendant la fête, le ciel se couvre très vite au-dessus des sapins noirs. Bientôt, la neige bloque les accès à la montagne et verrouille la quinzaine d'adolescents chez les Torres au cœur de la forêt silencieuse.

    Marc est inquiet. Alexandre est un garçon fragile. Il va devoir le protéger des autres, mais aussi de lui-même.

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